Se raser, partir travailler, se nourrir, se rendre aux rendez-vous. Telle est la vie déroulée ici. Situations zéro : zéro drame, zéro pathos, nulle aspérité, aucun commencement, ni fin, ni milieu à dire vrai. Scènes « désaturées », aux couleurs passées. Avec un Thomas Clerc, l’auteur d’Intérieur qui se reconnaît volontiers amateur d’un certain Edouard Perec et d’un autre Georges Levé, pris à refaire les gestes fades et les passions sans passion du protagoniste, un sans-teint dénommé Pierre Georges. (NF)
Benoit Maire