Une marcheuse invisible du fait de la distance traverse un paysage de montagne et de forêt, à la recherche du sublime à portée de main. L’expérience esthétique est soumise aux difficultés pratiques de la nature et Kant côtoie soudain Buster Keaton ou Tati. Entre l’image, lointaine, globale, et le son proche, micro personnalisé agrafé à la marcheuse, l’écart se tend, et ne se résorbe jamais, même dans la catastrophe.
Jean-Pierre Rehm